De la maximisation de la valeur actionnariale à la prise en compte des intérêts des parties prenantes : les enjeux en termes de gouvernance d’entreprise

Frédéric Marty
2 min readMar 30

--

Un document de travail du GREDEG sur les transformations de la gouvernance d’entreprise basé sur des notes préparatoires pour le 47ème colloque de l’Association Droit & Commerce qui s’est tenu sous la direction scientifique de Julia Heinich à Deauville les 24 et 25 mars 2023.

Les actes du colloque dans lesquels figurera une version profondément remaniée de ce texte seront publiés par la Gazette du Palais en juin.

La position défendue par Milton Friedman en 1975 selon laquelle la responsabilité sociale des entreprises consiste dans la réalisation de profits trouve ses racines dans la jurisprudence américaine depuis l’arrêt Dodge v. Ford de 1919 et s’articule avec la séparation des sphères économiques et politiques propres à la Seconde École de Chicago. Les actionnaires peuvent en effet redistribuer leurs profits au travers d’œuvres philanthropique. Cette vision de la maximisation de la valeur actionnariale est à mettre en perspective avec les stratégies de maximisation du bien-être des parties prenantes qui s’inscrivent dans une autre convention de la firme dont il s’agit ici de discuter la portée en termes d’analyse économique et d’illustrer les éventuelles limites ou difficultés de mise en œuvre.

http://www.gredeg.cnrs.fr/working-papers/GREDEG-WP-2023-06.pdf

--

--

Frédéric Marty

Chercheur en économie au CNRS : Droit et économie de la concurrence / CNRS Research Fellow - Competition Law and Economics